EFT - Réponses à vos questions

Comment s'assurer et prouver qu'on fait le bon traitement à la source et non les symptômes ?

Vous avez bien compris qu'il fallait être spécifique dans votre pratique, mais que ce n'était pas suffisant pour avoir des résultats durables. Aussi vous vous questionnez sur comment être sûr/e de traiter le bon sujet pour obtenir ces résultats.

Lorsque vous travaillez dans le présent, sur ce qui vient de vous arriver, ou qui vous est arrivé alors que vous aviez plus de 5/6 ans, c'est sûr que vous n'êtes pas à la source de votre problème. Également, ce n'est pas non plus, parce que vous avez ce souvenir qui vous a heurté et qui lui date bien de votre toute petite enfance, qu'il est obligatoirement à l'origine de CE problème que vous souhaitez traiter aujourd'hui.

L'origine de ce que je nomme « nos indigestions émotionnelles », se situent dans la période de notre vie où nous ne pouvions que ressentir les choses sans pouvoir les comprendre... et même pour les petits génies que vous étiez. Cette notion n'est pas liée à votre intelligence mais à l'immaturité neuro-physiologique de notre cerveau. Un câblage pas encore suffisant pour gérer toutes ces subtilités. Les neurosciences parlent même de 28 ans en ce qui concerne notre cerveau préfrontal.

Ce n'est qu'à l'adolescence que nous commençons à relativiser et rationaliser ce qui nous arrive.

Prenons un exemple :

Papa rentre à la maison, et je vois qu'il n'a pas l'air content.

La réaction d'un enfant de 3 ans serait : Qu'est-ce que j'ai fait pour qu'il me regarde comme ça ? Je ne suis pas gentil. Il ne m'aime plus — Même si ici je retranscris par des mots pour plus de compréhension, ce que l'enfant ne fait que ressentir et interpréter du non-verbal —

Quand celle d'un adolescent de 16 ans serait : Bon, il a encore eu une sale journée. Ce n'est pas le moment que je lui demande quelque chose.

Voici un exemple pour illustrer mes dires :

J'ai mal à la tête :

Le symptôme est le mal de tête. La source de ce problème se trouve derrière ce mal de tête.

Votre questionnement pourrait ressembler à celui-ci :

• Depuis quand ai-je mal à la tête ?
• Que s'est-il passé avant qu'il ne se déclenche ?
  • J'ai trop mangé de chocolat.
• Dans quelles circonstances ai-je mangé ce chocolat ?
  • Je venais de me disputer avec mon mari
• Comment vous êtes-vous sentie alors ?
  • Totalement incomprise, il ne m'écoute pas. Seulement ce qu'il pense a de l'importance pour lui...
• Gardez ce ressenti et remontez plus loin dans votre vie. À quel moment avez-vous déjà ressenti ces mêmes sensations ?
  • Avec mon père. Il ne m'écoutait pas. J'avais toujours tort avec lui.
• Remontez le plus loin possible... Quel est événement le plus ancien où vous vous rappelez que votre père ne vous écoutait pas ?
  • J'avais 3 ans, mon frère lui a dit que j'avais fait une bêtise... mais je ne savais pas que c'était une bêtise. Il m'a tellement crié dessus que j'ai cru qu'il ne m'aimait plus...
• Avant de vous précipiter sur cet événement qui semble tout à fait censé, repensez au moment où vous vous êtes disputée avec votre mari. Avez-vous eu cette même sensation ? Oui ? Alors foncé !

Voyez comme on est loin du simple mal de tête...

Maintenant à vous de pratiquer en vous inspirant de cet exemple et racontez-moi !