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L’EFT aide une jeune musicienne à se débarrasser de ses tremblements

Note d’après celle de Gary Craig : Les lecteurs de cet article sont supposés avoir une connaissance pratique de l’EFT NDT)

Bonjour à tous,

Ida Kiss, du Chili, traite avec beaucoup de succès par l’EFT plusieurs difficultés de sa cliente de 16 ans. Elle dit au cours de l’article : « La semaine suivante elle arriva calme et de bonne humeur. Elle tapotait assidûment presque tous les soirs dans son lit. Elle n’avait plus besoin de tranquillisants, et son cours de piano avait été une réussite. Elle n’avait plus aucune pensée négative à son sujet. Elle raconta même que l’attitude du professeur avait changé aussi – ou bien était-ce la perception qu’elle en avait qui avait changé ? »

Bien amicalement,

Gary

Par Ida Kiss

Sandra, ma jeune cliente (ce n’est pas son vrai nom), souffrait de dépression clinique, d’attaques d’anxiété, et d’insomnie. Elle avait 16 ans lorsque sa mère mourut d’une longue et douloureuse maladie. Elle élevait seule sa fille unique, aussi Sandra perdit-elle non seulement sa mère mais aussi son foyer en la perdant. Depuis elle vit avec sa grand-mère et sa tante.

Quand elle est venue me voir, elle était sous traitement psychiatrique, elle prenait régulièrement des anti-dépresseurs et des somnifères, ainsi que des tranquillisants pratiquement tous les jours. Au début de la première séance ses mains tremblaient (très défavorable pour une étudiante en musique) et elle avait un mauvais mal de tête. Elle me fit part de sa peur terrible de son professeur de piano et des examens, ce qui lui faisait envisager d’arrêter ses études. Son mal de tête était à 6 sur une échelle de 0 à 10.

Je décidai de précadrer l’EFT, car elle était à un âge où les jeunes ont un sens particulièrement aigu du ridicule. J’ai d’abord parlé de notre système énergétique. J’ai souligné que la procédure EFT est si naturelle que même les primates en utilise instinctivement une forme. Je lui ai aussi rappelé que souvent, quand une personne est bloquée, elle se gratte la tête, que les gens impatients tapotent sur la table du bout des doigts ; et que dans beaucoup de rites religieux on  se frappe le sternum avec le poing. J’ai interprété cela comme une façon instinctive et spontanée de réguler les énergies du corps.

La notion de méridien et l’acupuncture sont des applications conscientes et sophistiquées du même phénomène. Elle a accepté ça et nous avons commencé par le mal de tête. Je lui ai dit que nous ferions un peu comme les singes, en nous tapotant le corps et la tête comme le font les chimpanzés. Il fallut 3 séquences (sans les points de gamme mais avec le point du dessus de la tête) pour faire descendre son mal de tête d’une intensité de 6 à 0.

Elle a particulièrement aimé se tapoter sur la tête. Ça l’a amusée. Je tapotais en même temps qu’elle, comme je le fais toujours. C’est un moyen de maintenir le rapport avec le client. Je me sentirais bizarre et « à part » si je restais là, assise,  à regarder fixement le client en train de se tapoter.

Sandra a été heureusement surprise et fit volontiers 3 séquences sur le tremblement de ses mains. Elle soupirait, détendue, et nous restâmes un moment en silence, en souriant simplement. Le vrai travail pouvait commencer ! Nous avons commencé par la peur de son professeur de piano.

J’ai appliqué la Technique du Récit. Elle a choisi un évènement spécifique, son dernier examen de piano, qui avait été désastreux. Elle se sentait très mal, le résultat avait été mauvais et le professeur lui disait des choses humiliantes. Je lui ai demandé de me raconter cette journée-là, depuis le moment où elle s’était levée ce jour-là, et de s’arrêter au moment où elle sentirait sa tension commencer à augmenter. Elle a vite identifié le moment, et je lui ai fait raconter chaque étape de son trajet jusqu’à l’Institut de Musique.

Nous nous somme arrêtées à chaque moment où la tension où la tension augmentait, et nous tapotions pour la peur, l’indécision, l’incertitude, la colère, l’envie, pour n’en citer que quelques uns. Comme nous en finissions avec l’intensité d’une émotion après l’autre, elle commençait à apprécier le processus. Elle était vraiment stupéfaite du nombre d’émotions qu’elle avait expérimenté en un si court laps de temps. Après en avoir fini avec le sujet de l’examen (ce qui prit environ une heure) nous avons revu toute l’histoire et nettoyé ce qui restait de négatif.

Elle ne tremblait plus, son mal de tête était oublié, et elle attendait avec impatience let curiosité son prochain cours avec le professeur de piano… et moi donc.

La semaine suivante elle arriva calme et de bonne humeur. Elle tapotait assidûment presque tous les soirs dans son lit. Elle n’avait plus besoin de tranquillisants, et son cours de piano avait été une réussite. Elle n’avait plus aucune pensée négative à son sujet. Elle raconta même que l’attitude du professeur avait changé aussi – ou bien était-ce la perception qu’elle en avait qui avait changé ? Cependant elle souffrait toujours d’insomnie, qu’il fallait traiter.

Sandra avait à présent confiance dans la méthode, elle savait qu’elle  n’aurait pas à souffrir. Si elle avait une émotion négative intense, elle serait capable de  l’affronter et de la traiter. Son inconscient avait commencé à croire que l’information négative pouvait remonter à la surface sans risque. Nous avons donc décidé de travailler sur ses insomnies.

Le problème était que peu importait son état de fatigue, elle ne pouvait pas s’endormir, même avec des pilules. Elle me raconta que sa mère avait beaucoup souffert et qu’elle gémissait la nuit. Pendant la semaine la grand-mère de Sandra s’occupait d’elle la nuit, mais les week-ends c’était Sandra qui devait le faire. Elle était très affectée par les plaintes de sa mère et elle ne pouvait pas dormir. Nous avons tapoté là-dessus et l’intensité est descendue. Je ne m’en suis pas tenue là et je lui ai demandé à quelle date précise elle avait eu sa première insomnie. Et mon intuition était bonne ! Etre spécifique pour cet aspect-la était fondamental aussi.

Il apparut que les insomnies de Sandra avaient commencé deux ans avant que le cancer de sa mère fut diagnostiqué ! Sandra se rappelait à présent qu’après une excursion de week-end sa mère souffrit d’une intoxication alimentaire, avec diarrhée, vomissements et très forts maux d’estomac. La petite fille avait alors 11 ans, elle était seule avec sa mère, et depuis lors elle avait eu des cauchemars presque toutes les nuits. Elle y voyait sa mère marcher devant elle dans la rue et elle la voyait disparaître soudain dans un grand trou, sous les yeux de sa fille. Je suppose que son inconscient voulait lui épargner ces cauchemars en l’empêchant de s’endormir.

Pour travailler sur ce problème je choisis la Technique du Film. Après trois séquences de tapotements je demandai à Sandra de regarder le film en accéléré et à l’envers. Elle le fit avec enthousiasme. Lorsque l’intensité fut à 0 je lui demandai de casser le DVD en morceaux, elle commença à le faire, mais je l’arrêtai pour lui faire remarquer qu’à cette époque-là les cassettes vidéos étaient plus répandues, et lui demandai donc de détruire la cassette vidéo. Elle improvisa une scène dans laquelle elle arrachait le ruban de son boîtier et le piétinait. Dieu que nous nous sommes amusées !

Il restait du temps sur la séance de 1 h 30 alors nous décidâmes de travailler sur le problème de Sandra pour jouer du piano à l’Institut. Elle avait l’habitude de toujours remettre à plus tard, et ça la mettait en colère contre elle-même. La salle où se trouvait le piano avait de grandes fenêtres et toutes les personnes qui passaient étaient susceptibles de pouvoir l’écouter s’exercer. Elle se sentait mal à l’aise, jugée, pas assez bonne. Nous avons utilisé la même méthode que pour l’examen, la Technique du Récit, mais il nous fallait attendre ses résultats ; comment pouvions-nous tester la procrastination ?

Sandra arriva au 3ème rendez-vous coquettement habillée et avec un maquillage discret. Ce n’était plus l’adolescente mais une vraie jeune femme. Elle avait arrêté les somnifères car les cauchemars n’étaient pas revenus et elle pouvait maintenant s’endormir tout de suite. Elle était sereine et de bonne humeur. Je lui conseillai de consulter son psychiatre pour la diminution et peut-être l’arrêt de ses médicaments pour la dépression, et elle en fut d’accord.

Elle n’a plus de problème de procrastination. Maintenant elle a plaisir à jouer du piano et se sent bien en faisant ses gammes et des exercices. Elle a encore des problèmes mais elle peut les gérer. Nous avons parlé de la façon dont elle menait sa vie, de ses études et de ses loisirs. De la thérapie nous passions au coaching de la façon la plus naturelle qui soit.

Ida Kiss

Psychologue clinicienne, MP en PNL

Texte de la lettre du 24 Décembre 2008 du site de Gary Craig www.emofree.com/Articles2/shaking--musician-eft.htm traduit pour la lettre mensuelle gratuite du site de Geneviève Bally www.technique-eft.com par Martine Mauvais





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