Slide

Avertissement

Le site Technique-EFT.com est en ligne depuis juillet 2004.

Au début de l'EFT, dans sa période expérimentale, Gary Craig acceptait volontiers toutes les propositions qui se présentaient, lorsqu'elles semblaient pouvoir apporter un plus à la personne. C’est ainsi que les articles de la rubrique «  traduction » fait état de diverses manières de procéder. 

Après cette phase d'expérimentation, l'EFT d'origine ayant été utilisée avec grands succès sur tous types de dérangements ou même de pathologies certaines fois extrêmement lourdes, l'EFT a été recadrée car la technique elle-même ne nécessite aucun artifice, aucune fioritures. 

Ancienne Militaire Souffrant De Troubles De Stress Post- Traumatique Severes : Bons Resultats Avec L’EFT

Note d’après celle de Gary Craig : Les lecteurs de cet article sont supposés avoir une connaissance pratique de l’EFT. NDT)

Bonjour à tous,

Cet article d’Ingrid Dinter est consacré aux troubles de stress post-traumatique qui affligeaient une ancienne militaire et aux résultats obtenus. Notez que cette femme avait tout essayé sans résultat avant d’expérimenter l’EFT.

Bien amicalement, Gary


Par Ingrid Dinter

Bonjour Gary,

« Joanna » est une ancienne de l’armée, non combattante, qui souffre d’un sévère syndrome de stress post-traumatique, elle est reconnue invalide depuis 1993. Outre ce syndrome, Joanna souffrait de traumatismes sexuels graves subis à l’armée, et de traumatismes sexuels vécus dans son enfance. Lorsque Joanna a accepté d’essayer l’EFT, ce fut pour elle la tentative du désespoir.

Elle était ouverte aux méthodes de guérison alternatives et elle avait essayé beaucoup de choses, mais rien ne lui avait vraiment apporté le soulagement qu’elle voulait et dont elle avait besoin. Je me rappelle notre première conversation, elle était pleine de ressentiment et de méfiance envers l’EFT. Elle voulait pourtant en faire l’essai pour travailler sur ses problèmes de sommeil, d’où notre rencontre.

Joanna avait été brillante en tant que femme dans l’armée, et elle avait été la première femme qui ait jamais rejoint un corps d’élite très dur. Elle devait risquer sa vie, souvent plusieurs fois par jour, pour aller au secours des soldats qui se trouvaient en danger de mort, et c’était habituellement la nuit qu’ils avaient le plus d’appels pour aller sauver quelqu’un.

Aussi Joanna avait-elle appris qu’on n’était pas en sécurité la nuit.

Outre son ressentiment envers son père, elle avait subi de nombreux viols, certains par des parents d’amis, et d’autres à l’armée. Il y avait eu tant de harcèlement dans sa vie, qu’elle en était arrivée à hausser simplement les épaules à ce propos. Enfin, après un accident elle fut flanquée à la porte de son travail.

Aussi avions-nous beaucoup à faire.

Puisque l’accident était à l’origine de ses troubles de stress post-traumatique, nous avons employé la technique du traitement de traumatisme sans larmes et celle du film, pour libérer les souvenirs en douceur.

Nous avons commencé par aborder le problème en douceur.

Nous avons d’abord adouci certaines de ses émotions :

Même si ne me sens complètement bouleversée pour le moment, je m’accepte profondément et complètement.

Même si je ne veux pas penser à ce qui s’est passé, je choisis de me permettre de guérir en tout cas.

Même si je crains que l’EFT ne marche pas, je choisis d’être surprise par mon calme et ma confiance.

Ensuite nous avons pris le souvenir de l’accident, en commençant bien avant qu’il ne se produise, et nous l’avons fait se relâcher aspect par aspect, jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus faire réapparaître aucune intensité.

Dans l’e-mail qui suivit elle a écrit :

« J’ai réussi à ne pas me réveiller la nuit dernière, et j’ai dormi d’une seule traite. OUI !!! Hier je me suis rendu compte que je voulais « prendre » mon vieux traumatisme émotionnel/bagage qui entourait l’accident de 1993. Je n’arrêtais pas de revoir l’accident et après notre séance d’EFT mon traumatisme émotionnel/bagage était parti. Oui je recherche sans cesse les vieux « bagages » parce qu’ils ont été très longtemps avec moi, c’est confortable et c’est ce que je connais, sans eux je me sens gauche et sans défense. Je me suis rendu compte de ce que je faisais et je me suis parlé à moi-même, je me suis encouragée, j’ai pu me laisser simplement être moi-même et me traiter avec amour et compassion sans essayer de retrouver mes bagages émotionnels. »

Joanna avait vu beaucoup de blessés et beaucoup de gens mourir dans des conditions très dramatiques, mais les agressions sexuelles étaient les pires et surpassaient tout. Aussi avons-nous pris plusieurs évènements de son enfance et à nouveau nous avons fait baisser l’intensité qu’elle ressentait pour eux.

Pour en adoucir l’intensité nous avons tapoté sur :

Même si j’en ai vécu plus que la plupart des gens ne pourront jamais le comprendre, je m’accepte profondément et complètement.

Même si le sommeil n’a jamais rimé avec sécurité pour moi, d’abord parce que j’ai subi des agressions sexuelles pendant des années, et ensuite parce que j’ai dû me lever au milieu de la vie pour la vie des autres, je m’autorise à être reconnaissante que ce soit fini maintenant.

Même si j’ai du ressentiment pour avoir dû vivre tout cela, ce n’est pas juste, je ne le mérite pas et je m’accepte profondément et complètement.

Ensuite je lui ai demandé son avis sur ce qui avait pu être pour elle une situation intense. On peut le comprendre, elle ne voulut pas au début donner les détails de ce qu’il s’était passé. Nous avons donc convenu d’appeler le premier incident « problème 1 ».et nous avons appelé l’émotion qu’elle avait « cette émotion ».

Aussi nos phrases pour la préparation ont été : « Même si j’ai cette émotion pour le problème 1, je m’accepte profondément et complètement. »

Même si je peux me rappeler ce que je ressentais pour le problème 1, je m’autorise à voir que je m’en suis sortie en fin de compte.

Même si le sommeil n’est pas sûr pour moi, parce que les choses arrivent la nuit, je me permets de réaliser que tout cela est arrivé il y a longtemps, et que j’ai été en sécurité la nuit depuis 1993 (sa démobilisation). Cela a été une révélation pour elle.

Selon mon expérience, beaucoup de vétérans de l’armée, et de personnes qui souffrent du syndrome de stress post-traumatique, ne ressentent jamais qu’ils sont dans le présent. Ils revivent sans cesse le traumatisme vécu il y a des années, et leur esprit fonctionne comme si le traumatisme était encore en train de se produire. Aussi se sentent-ils menacés dans leur vie quotidienne, s’entourant d’armes et de mécanismes de défense. Joanna était ainsi.

Pourtant quand nous avons mis l’accent sur le temps écoulé elle a réalisé que les quinze dernières années avait été très différente du début de sa vie. Elle réalisa qu’elle avait été en sécurité, et même si elle avait été bien préparée à se défendre elle n’avait jamais eu à utiliser son arme.

Aussi était-il approprié pour elle d’admettre que sa vie était différente et sûre maintenant, et qu’elle pouvait se permettre de se détendre.

Dans le mail qui suivit la quatrième séance, elle décrivit les résultats de notre travail comme suit :

« C’est le quinzième jour de mon journal du sommeil.

Je suis aller me coucher après avoir fait à nouveau de l’EFT pour mon sommeil. . Je me suis couchée et j’ai bien dormi sans aucun médicament. De nouveau, je ne me suis réveillée à aucun moment de la nuit. Je me suis sentie plus en sécurité et plus paisible que jamais. J’ai réalisé que je reporte mon déficit de sommeil. Si je n’ai pas assez eu « assez de sommeil » je le reporte au jour suivant, je pense « J’ai besoin de le rattraper cette nuit » et je suis impatiente « d’ être sûre que je dormirai assez cette nuit. ». Quand j’ai fait de l’EFT avant de dormir hier soir, je me suis rappelée que j’ai le choix et qu’il n’y a pas de règle pour le sommeil. J’ai aussi tapoté pour laisser partir mes vieilles croyances sur le sommeil, et pour laisser mon corps m’indiquer la quantité de sommeil que j’ai chaque nuit. Je me suis sentie plus légère après avoir tapoté et je me suis couchée. J’ai dormi à poings fermés. Je suis encore fatiguée et j’ai sommeil, mais je me sens revigorée. Je pense que l’EFT marche. »

Joanna a réalisé qu’elle avait rejoint l’armée pour apprendre les techniques dont elle avait besoin pour être en sécurité, conséquence directe de la menace permanente sous laquelle elle avait vécu enfant et adolescente. Alors nous avons tapoté pour qu’elle soit en paix avec cette réalité et qu’elle récupère son pouvoir par rapport au passé.

Puisque tous les vétérans de l’armée avec lesquels j’ai travaillé ont reconnu que les problèmes du stress post-traumatique sont un symptôme de la séparation d’avec l’âme, je suggère très souvent de rappeler l’âme. Ce peut être une expérience transformatrice pour les vétérans, ils parlent d’un sentiment de paix et d’appartenance, de reconnexion, et de la fin de leur grande solitude intérieure. C’est un moment où l’EFT peut devenir très « spirituel », et je m’assure que c’est en harmonie avec leur système de croyance. Pourtant jusqu’ici j’ai toujours rencontré une profonde compréhension de mes vétérans au sujet de la perte de leur âme, au-delà de ce à quoi je m’attendais, de telle sorte que je sens qu’il n’y a aucun danger à leur suggérer de tapoter pour cela.

Même si j’ai cru que j’avais perdu mon âme, et ça fait mal de vivre comme ça, je choisis de m’ouvrir à la possibilité que mon âme se cachait dans un endroit sûr à attendre que je réclame son retour.

Même si j’ai eu le sentiment que mon âme m’avait abandonnée depuis longtemps, je m’autorise à me sentir en sécurité et à me préparer à son retour.

Même si j’ai été si perdue et si seule, je ne savais pas ce qui était arrivé ni comment vivre avec.

Je dis à mon âme que je suis en sécurité à présent, je m’en suis tireé, et je suis impatiente qu’elle me revienne.

Puis nous avons simplement tapoté sur « Je demande à mon âme de revenir », « Je suis impatiente qu’elle me revienne », « je suis si heureuse que tout ça soit fini maintenant », « Quel cauchemar ça a été », « Je me rappelle les années pendant lesquelles je ne savais pas si j’allais m’en sortir », « Mais je réalise maintenant que j’ai pu le faire ! », « Je dois avoir ça en moi », « Je dois être une survivante », « J’ai tout ce qu’il faut pour survivre, même dans les situations les plus dures ! », « Et je mérite d’être fière de moi et de retrouver mon âme, de la façon qui me convient ».

Nous avons terminé ensuite, avec Joanna, par une séquence de tapotements sur la gratitude, pour élever encore davantage sa vibration et lui permettre de réaliser qu’à tous les niveaux elle est en sécurité et et qu’elle peut être en paix, ici et maintenant.

J’ai demandé à Joanna si elle voulait écrire un témoignage sur son expérience de guérison, et voici son récit personnel :

« Ingrid,

J’avais déjà essayé la thérapie de groupe, la technique de « conscience du PTSD », pendant des années la thérapie individuelle de l’administration des vétérans, la méditation transcendantale, la thérapie métaphysique, (y compris la magie de la bougie, la magie des cristaux et des pierres et la numérologie), l’herbologie et la phytothérapie, l’écriture de Vimala par Vimala Rogers, l’astrologie, le chamanisme des Indiens américains, des médicaments, la médecine occidentale, la chiropractie, les techniques de guérison du nouvel âge, telles que la radiesthésie, le travail sur le sommeil et les cauchemars du stress post-traumatique de l’université du Nouveau Mexique, de nombreuses fois la thérapie de groupe de l’administration des vétérans, l’éducation de la nutrition, les livres pour l’auto-thérapie, et presque tout ce qui m’a été suggéré par tous les personnels de santé.

Je ne pouvais toujours pas m’endormir. Je ne pouvais pas dormir sans me réveiller à maintes reprises la nuit. Toutes les nuits j’étais tourmentée par de nombreux cauchemars. Le sommeil était mon ennemi et chaque nuit je le combattais, je me réveillais épuisée. Le sommeil était pour moi une obsession parce que j’étais toujours en déficit de sommeil. Je me sentais très mal si je veillais tard, pourtant je ne pouvais me coucher que tard parce que je redoutais les cauchemars. Je ne faisais pas la sieste le jour parce que j’aurais plus de mal à m’endormir le soir. Tout ce que j’ai essayé m’a très peu aidée.

J’ai tenté l’EFT et j’ai été ravie des résultats. En deux séances j’ai senti que je me libérais de toutes les émotions et obsessions associées aux traumatismes, et qui me gênaient pour dormir. Le sommeil est devenu une activité facile et douce, libre de tout souci et de toute inquiétude. Je n’ai plus peur de m’endormir ni même de la quantité de sommeil que je vais avoir. Maintenant je permets à mon corps de me dire quand je dois dormir au lieu de suivre un horaire rigoureux. Aujourd’hui le sommeil m’est une joie qui repose mon corps et rajeunit mon âme. Je me réveille plus tôt qu’avant et j’ai besoin de moins de sommeil qu’avant. Parfois mes vieilles croyances relatives au sommeil me reviennent mais maintenant j’utilise l’EFT pour m’en libérer. C’est rapide, facile, doux. Plus de cauchemars. Plus de lutte contre le sommeil ».

Il n’avait pas été facile pour Joanna de commencer à faire confiance à une technique et une approche de la guérison différentes et elle était très fière d’elle-même pour avoir tenu bon et n’avoir pas cédé à ses peurs et à son ressentiment avant d’avoir permis à l’EFT de produire sa magie.

Informations statistiques :

Afin de pouvoir contrôler les progrès de Joanna, je lui ai demandé de donner son accord par écrit et de tenir un journal sur son sommeil. Nous avons aussi employé deux outils normalisés reconnus pour la recherche : le SA-45 et le PCL-M, que j’explique tous deux sur mon site.

Résultats :

En dix jours et quatre séances d’EFT le score de « Joanna » pour le SA-45 qui était de 162 avant la première séance est tombé à 97 après la dernière. Son score en PCL-M est tombé de 76 à 47 (un score de 50 ou plus est considéré comme syndrome de stress post-traumatique pour le personnel militaire).

Joanna et moi aurons encore des nettoyages à faire concernant ce qu’elle a vécu à l’armée et sa douleur physique chronique. Mais c’est déjà un magnifique début !

Article de la lettre du 24.10.08 de la lettre de Gary Craig www.emofree.com/Trauma/ptsd-relief-joanna.htm traduit pour la lettre du site de Geneviève Bally www.technique-eft.com par Martine Mauvais.




Archives

Couverture livre l'EFT pour tous de Geneviève Gagos

Recevez gratuitement l'ebook

EFT
L'essentiel en 10 fiches

et profitez de nos conseils mensuels

Formation EFT Certifiantes pour le Personnel Soignant et/ou de la Relation d'Aide.

Les Formations sont Supervisées par Geneviève GAGOS pour vous permettre un apprentissage approfondi de la technique, une pratique de l'EFT en finesse et une efficacité accrue.

Ecole EFT France

Ecole EFT France, formation EFT ODPC

Présentation d'une séquence complète EFT

Les médecins formés par l'Ecole EFT France témoignent.



L'EFT pour tous

Parution aux Editions Marabout

Couverture livre l'EFT pour tous de Geneviève Gagos

Sélectionné par le "Club Nouvelles Clés"

Formations EFT certifiantes

logo Ecole EFT France, formations EFT certifiantes

Nb