EFT et neurosciences : ce que dit la science aujourd’hui
L'EFT (Emotional Freedom Techniques) est souvent présentée comme une "technique alternative", douce, intuitive… Mais depuis plusieurs années, elle attire aussi l'attention des chercheurs, psychologues, médecins et spécialistes du cerveau.
Des études rigoureuses ont été menées, des IRM analysées, des mesures hormonales effectuées. Et les résultats sont clairs : l'EFT a des effets physiologiques et neurologiques mesurables.
Voici ce que disent les neurosciences aujourd'hui sur cette technique qui agit bien au-delà des mots.
1. L’EFT réduit le taux de cortisol
Le cortisol, c'est l'hormone du stress. Quand nous sommes sous tension, notre cerveau primitif (l'amygdale) active une alarme qui déclenche un état d'alerte général.
Des études ont montré qu'une seule séance d'EFT peut faire baisser le taux de cortisol de façon significative — parfois de plus de 40 %.
Étude de Dawson Church (2012) : Une séance de 60 min d'EFT comparée à une séance de psychothérapie classique et à un groupe témoin. Résultat : seul le groupe EFT a vu une chute rapide et durable du cortisol.
2. L’EFT désactive l’alarme émotionnelle du cerveau
L'amygdale cérébrale est un peu notre "détecteur de danger intérieur". Lorsqu'un souvenir difficile, une émotion forte ou un stimulus menaçant apparaît, elle s'active automatiquement.
L'EFT — en combinant stimulation de points d'acupuncture et focus sur l'émotion — envoie un signal apaisant à cette zone du cerveau.
Des IRM fonctionnelles ont montré une réduction de l'activité de l'amygdale après quelques minutes de tapotement.
3. L’EFT agit sur le système nerveux autonome
Après une bonne séance d'EFT, ton corps se détend : soupirs, bâillements, relâchements…
Ce n'est pas du hasard : l'EFT stimule la branche parasympathique du système nerveux autonome — celle qui favorise le calme, la récupération, la digestion, le retour à l'équilibre.
Plus on pratique, plus le cerveau intègre ce raccourci de retour au calme.
4. L’EFT améliore la régulation émotionnelle à long terme
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Des chercheurs ont étudié l'impact de l'EFT sur des personnes souffrant d'anxiété généralisée, de phobies, de stress post-traumatique ou de douleurs chroniques.
Résultat : après quelques séances, on observe non seulement une amélioration du bien-être émotionnel, mais aussi une réduction de l'activité du système limbique et une réorganisation de certaines connexions neuronales.
En clair : le cerveau "reprogramme" sa façon de réagir aux émotions.
5. Ce que disent les méta-analyses
— L'EFT est classée comme thérapie validée scientifiquement pour l'anxiété, la dépression et le SSPT par l'APA (Division 12)
— Une
méta-analyse de 20 études randomisées (Clond, 2016) conclut à une efficacité supérieure à la TCC dans certains cas
Si on résumait
L'EFT n'est pas qu'une méthode intuitive. Elle est aujourd'hui étayée par de nombreuses données scientifiques :
- Elle agit sur le corps, le cerveau et le système nerveux
- Elle favorise la résilience émotionnelle
- Et elle peut être utilisée en complément de nombreuses approches thérapeutiques
Pour aller plus loin
- Les bases neurobiologiques des émotions : https://technique-eft.com/decouvrir-eft/gestion-des-emotions-les-deux-chemins-du-traitement-des-stimuli-sensoriels-dans-le-cerveau.html